Quand la Nature rencontre le métal…
Présentation de l’artiste : Hadrien Jaskowiec est un artiste dijonnais qui dessine et assemble des animaux ou des personnages à partir de pièces de métal récupérées.
Il dessine et assemble des figurines depuis maintenant 10 ans et à développé une certaine technique une fois apprises les techniques de soudure et de brasure électronique.
Sa marque « Le cri de l’étain » fait référence au métal qu’il utilise pour assembler ses pièces et qui a la particularité de « crier » quand on le tord sous sa forme pure.
A côté de son travail d’artiste, il travaille dans la métallurgie et l’électronique.
D’où vient son inspiration?
Hadrien tire son inspiration de son quotidien, mais aussi de banques d’images trouvées sur internet (Pinterest, Deviantart, La boite verte), d’artistes peintres, de graphistes, de séries TV, du Glitch Art et du circuit Bending (=forme de hacking punk qui détourne des appareils électroniques audios pour en modifier le son ou le comportement).
Ses artistes de prédilection sont :
Justin Gershenson-Gates, un plasticien qui crée des figurines à partir de matières recyclées.
Susan Beatrice, une artiste qui s’inspire de la nature pour créer des figurines de métal.
Simon Stalenhag, un illustrateur.
Bien que les créations d’Hadrien s’apparentent un peu à l’univers Steampunk, dans les lignes et l’esprit récup’, mais il ne se revendique pas pour autant partie intégrante du mouvement.
Une de ses devises vient d’Alberto Giacometti : « Je n’avance qu’en tournant le dos au but, je ne fais qu’en défaisant »
Quelle technique utilise-t-il ?
Hadrien part d’une idée, puis il effectue des recherches autour à partir de sa banque de données.
Il dessine ensuite une première ébauche du projet sur papier.
Puis il cherche les pièces principales dans son stock afin de constituer les plus grosses parties de la sculpture. Ces pièces ont plusieurs sources : fonds de tiroirs de brocantes, Emmaüs, vieux magnétoscopes ou magnétophones, matériel électrique et plomberie…
De là, il reprend son dessin initial en le mettant à l’échelle à partir des pièces trouvées.
La phase d’assemblage est celle qui lui prend le plus de temps : il faut trouver les bonnes pièces et les préparer afin qu’elles s’emboîtent avec les pièces principales. Un vrai jeu de lego mais sans notice !
Une fois l’assemblage trouvé, il utilise la technique du brasage pour coller les pièces entre elles afin d’établir une continuité métallique et la soudure à l’arc pour les plus grosses pièces. Cela peut prendre du temps car parfois l’idée de départ n’est pas assez ressemblante au résultat final. Il lui arrive de reprendre plusieurs fois une pièce avant d’être satisfait.
Parfois, il intègre des éléments d’électronique pour animer ses créations et les éclairer, ce qui occasionne une réflexion supplémentaire pour placer les composants dans la sculpture sans la dénaturer.
Son travail peut lui prendre plusieurs semaines pour une seule pièce selon sa complexité.
Comment commander? Où trouve-t-on ses créations?
Hadrien dispose d’une page Facebook reprenant le nom de sa marque : Le cri de l’étain, sur laquelle vous pouvez retrouver les photos de ses principales réalisations ainsi qu’une adresse email pour le contacter.
Il crée sur commande et donne les tarifs de ses oeuvres en cours sur demande.
Quels sont les projets en cours de l’artiste?
Côté pratique, il envisage d’ouvrir un compte sur Etsy pour avoir une boutique en ligne.
Côté créatif, il travaille actuellement sur un pistolet à injection et réfléchit à une sculpture autour des virus/machines inspirés de la série Utopia.
Nos créations préférées :
La création préférée d’Hadrien est le Loup de métal, sa première vraie réalisation qui lui a demandé un travail particulièrement long et minutieux.
De notre côté, nous avons une prédilection pour la figurine Bioshock et le Dragon.