Une ambiance de jeux vidéos, des personnages épiques et des artefacts débiles…
Auteurs : Lewis Trondheim et Joann Sfar (et plein d’autres…)
Editeur :Delcourt
Année : 1998 à aujourd’hui
Titres : L’histoire du monde évolue autour de trois époques : Potron Minet, Zénith et Crépuscule, auxquelles s’ajoutent des époques supplémentaires : Monsters, Parade et Bonus. Actuellement, 35 tomes constituent cette série en prenant compte les séries supplémentaires. Les auteurs ont pour projet d’en produire 300. Les dessinateurs ont changés d’un tome à un autre. Les différents tomes peuvent se lire de différentes manières, soit par série, soit par ordre chronologique du Donjon ou soit par ordre de parution.
Résumé : Sur Terra Amara, un monde Médieval-Fantastique peuplé d’êtres mi-hommes mi-bêtes, les histoires évoluent autour d’un Donjon, à travers les âges. Ce Donjon est visité par des aventuriers qui viennent tester leur bravoure et récupérer des trésors, à l’image d’un jeu de rôle. Le personnage principal est le Gardien du Donjon qui gère son Donjon comme une entreprise en embauchant des monstres, installant des campagnes publicitaires, délogeant la concurrence, déployant une campagne de marketing sur les quêtes qu’il propose. L’histoire évolue sur d’autres personnages par la suite, en lien avec le Gardien du Donjon (Hyacinthe de Cavallère, ancien justicier masqué désabusé) : Herbert de Vaucanson ( le Grand Khân, canard à tout faire devenu guerrier puis chef religieux cruel), Marvin le roi de Poussière ( Super guerrier végétarien et pacifiste), Marvin le rouge (lapin rouge banni et coureur de jupons). Il est également questions d’objets magiques à récupérer qui ont des pouvoirs incertains. L’épée du destin, entre autres, ne peut être attribuée à un nouveau guerrier sans que son ancien maître aie été tué. Mais l’un de ses côtés coupe sans tuer, ce qui fait que l’on peut couper la tête de son ancien maître sans le tuer et récupérer l’épée. Sans cela, un méchant génie apparaît et tue le voleur. Mais la plupart du temps, les génies sont assez bêtes…
Les plus : Des personnages et des situations tordantes. La possibilité de jouer à un jeu de rôle avec la série Donjon Bonus. Un univers assez développé. Le fait de se placer du point de vue du Gardien du Donjon au lieu du Héros pénétrant dans le Donjon s’avère instructive. L’évolution des personnages au fil des titres est intéressante.
Les moins : La profusion des titres et la difficulté à s’y retrouver entre les différentes séries, principales et secondaires. Vu l’ancienneté, on peut aussi avoir du mal à trouver les premiers tomes dans le commerce actuellement.
En résumé : Unevéritable parodie de Donjons et Dragons à dévorer, si on aime les jeux de rôles et qu’on n’a pas peur du trop grand nombre de titres…
Plus d’informations sur la série sur Wikipedia.