Une mère disparue, une mission à accomplir, un rêve à réaliser…
Auteur : Alex Alice (en savoir plus)
Editeur : Rue de Sèvres
Année : 2014
Nombre de pages : 64p.
NB : Ce premier volume a tout d’abord été publié en trois gazettes grand format avec d’authentiques articles d’époque rédigés par Alex Nikolavitch. Un second volume est paru en 2015. Une chronique sera faite ultérieurement sur ce second volume.
Résumé : 1868, la maman de Séraphin, aventurière avide de découvertes, décide de partir à la recherche de l’éther à l’aide d’une mongolfière et d’un dirigeable. Malheureusement, le dirigeable s’écrase et elle n’est jamais retrouvée. Un an plus tard, son carnet de bord est retrouvé et on envoie à Séraphin un mot et un billet de train le conviant à se rendre en Bavière pour récupérer le carnet. Le père de Séraphin décide de partir à l’aventure avec son fils, mais en montant dans le train, ils sont attaqués et doivent s’enfuir. Arrivés en Bavière, un périple les attend avec au bout, la promesse d’un rêve réalisé.
Les plus :Un beau format relié avec une couverture travaillée et des dessins magnifiques. Le trait oscille entre influence japonaise et aquarelles. L’intrigue est une fantaisie historique avec complot à la clé. On retrouve l’univers de Jules Verne avec l’omniprésence des recherches scientifiques autour des dirigeables, de l’éther. Mais aussi un fonds historique de guerre franco-prussienne. Une référence à Sissi, l’impératrice d’Autriche magnifiquement croquée. L’histoire débute par un deuil et se termine par la réalisation d’un rêve, ce qui est un beau message d’espoir et d’hommage envers les disparus. L’auteur/illustrateur a su adapter sa bande-dessinée pour un large public avec des personnages ayant chacun un caractère propre, un intérêt historique et scientifique, un peu d’humour et des amourettes naissances entre certains personnages.
Les moins : On n’en a pas trouvé. Peut-être le fait que l’aventure ne se décline qu’en deux tomes pour le moment.
En résumé : Un véritable coup de coeur autant pour l’histoire que pour les dessins. Un vrai chef d’oeuvre à contempler.