Quand les fées rencontrent le steampunk dans un Paris 1900…
Auteur : Pierre Pevel (en savoir plus)
Editeur : Bragelonne
Année : 2015 (réédition)
Nombre de pages : 384 p.
NB : Les enchantements d’Ambremer est le premier tome de la trilogie du Paris des Merveilles. Nous vous parlerons des autres tomes dans un autre article.
Résumé : Dans un Paris 1900, Ambremer, le monde féérique rejoint la réalité humaine. Des elfes, fées, gnomes se promènent dans la capitale parmi les humains et même une station de métro permet de rejoindre Ambremer. Le mage Griffont est chargé d’enquêter sur un trafic d’objets magiques au sein de la capitale. Il se trouve mêlé à une affaire de meurtre malgré lui. Pour alliés, il peut compter sur Isabelle de Saint Gil, une fée connue de longue date pour ses cambriolages et Azincourt, un chat ailé qui a la capacité de lire des documents en s’endormant dessus. Cependant, cet assassinat aux ramures politiques va le mener beaucoup plus loin que ce qu’il peut penser…
Les plus : Une splendide couverture pour cette réédition par Bragelonne. De l’humour. Un duo Griffont-Saint Gil qui se tient. Du suspense. Un univers merveilleux qui reste cohérent. On sait que Pierre Pevel est ultra documenté sur l’époque et ça se ressent dans les descriptions de costumes, de décors ou d’attitudes hommes/femmes, sur fonds de fiction bien sûr. Un bonus en fin d’ouvrages : une nouvelle ayant lieu dans le même univers avec les personnages principaux dans un Paris submergé par les eaux dans laquelle on croise le Nautilus. Petit clin d’oeil à Jules Verne…
Les moins : L’intrigue n’est pas aussi complexe que dans les autres romans de l’auteur. Le passage avec le petit prince des rêves était peut-être superflu. Et pour ceux qui n’accrochent pas avec le mélange steampunk/Féerie, cela peut poser problème. Enfin, pas exactement négatif, mais on remarque, pour ceux qui ont lu Les lames du Cardinal du même auteur, que Isabelle de Saint Gil ressemble fortement à L’Italienne : aussi fourbe, préservant ses intérêts et déployant ses charmes et ses talents de voleuse pour parvenir à ses fins. Est-ce que Pierre Pevel se serait inspiré de la baronne pour créer ensuite l’Italienne?
En résumé : Un début de trilogie prometteur pour les amoureux de la Belle époque et de la féerie.