Un jeu de tarot, une famille maudite et un démon à exterminer…
Auteur : Charlotte Bousquet
Edition : Mnémos
Nombre de pages :
NB : Ce volume est le troisième tome de la série L’Archipel des Numinées. Le tome 1 s’intitule Arachanae et le tome 2 Cytheriae. Ils regroupent l’Histoire politique de l’Archipel et suivent des personnages différents. Ils peuvent se lire de manière séparée sans que cela nuise au récit.
Résumé : Dionisia, fille d’un riche noble de Matricia et d’une jeune parvenue, promet à sa mère le jour de sa mort de retrouver son père et de tuer le reste de sa famille. Elle développe alors ses dons de divination grâce aux tarots hérités de sa famille et avec l’aide de deux sorciers de la cité. Puis, après avoir été capturée et torturée par des officiers véreux, se marie avec son sauveur, un noble pour mieux atteindre ses objectifs. L’histoire commence où tout se termine : rencontrant le dernier membre de sa lignée encore vivante, mort-vivant possédé par le démon qui a permis à sa famille de prospérer, elle le défie avec un jeu de tarot maléfique sur l’île de Matricia ravagée par la Peste. Ce tarot enlève une partie de son âme à celui qui en tire les cartes. Dionisia va alors raconter comment elle a mené son projet à bien au fil des figures tirées, face à son oncle Alino qui racontera sa propre histoire et comblera les trous de son passé. Mais derrière Alino, le démon gronde… Qui gardera son âme ? Comment s’en sortira-t-elle?
Les plus : Une construction de lecture intéressante basée sur les lames de tarot que les personnages tirent pour s’affronter et dévoiler leurs souvenirs. Une immersion dans un monde où la poésie tient une place importante, comme la divination (d’où les sonnets et autres poèmes attribués à des personnages évoqués dans l’histoire, en appendice). L’utilisation raisonnée de la magie, plus présente dans ce dernier tome, sans que cela nuise à la trame de l’histoire. Une intrigue moins complexe que dans les deux tomes précédents mais qui pousse à se souvenir de personnages ou d’événements ayant eu lieu dans les autres tomes pour comprendre leurs implications dans ce dernier tome. Une histoire familiale qui rappelle un peu celle des Borgia, à la Renaissance Italienne.
Les moins : De la violence et des scène de torture un peu glauques. Peu de lien ou presque avec les deux premiers tomes à part le chat entrevu dans le tome 2 et Angelo Di Larini, qui avait quitté Cytheriae et que l’on retrouve ici.
En résumé : Un roman à dévorer pour les amateurs de divination, de magie et de vengeance machiavélique…